Changement d'adresse
Hello, ce blog change d'adresse pour faire peau neuve,
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La petite dernière de la trilogie, sortie ce WE. Je n'avance pas vite il est vrai mais le temps me manque depuis de nombreux mois. Mais la passion reste indemne et lorsque le We arrive, je sais que mes retrouvailles avec la terre sont primordiales et vitales. Donc, doucement, lentement j'avance.
Coloma est encore en cours, pas finie mais présentable :
Bonne semaine à vous tous.
Quelques mois de silence, de nombreuses semaines sans publication .... Les choses de la vie font que et que .... Priorités vitales pour avoir délaisser la terre. Le blog était en quelque sorte en hibernation. Nous ne sommes pas encore sortis de cette froidure, de ce gel, de cette neige et personnellement j'aimerais prendre une pilule et hiberner. Le printemps semble si loin et je décompte les jours.
Je retrouve un peu de temps pour cette terre que j'aime. Trois petites vont naître d'ici peu. L'ébauche de la première a pris corps et les autres suivront. Il s'agit de superbes souvenirs familiaux de 3 filles, femme pour l'une, adolescentes pour les autres. Se baladant à Barcelone, les yeux rivés vers les différentes architectures, vers d'autres cieux, vers le soleil, elles passèrent de délicieux moments dans cette ville catalane. Gaité, joie, rires furent au rendez-vous.
Ils se retrouvent,
S'approchent,
Se touchent,
S'enlacent,
S'embrasent,
S'étreignent,
S'embrassent,
S'aiment,
Se désaiment,
Se quittent.
Elle est libre.
En cours, pas encore finie par manque de terre
Impossible de télécharger cette superbe chanson de J. Brel, et vous retranscris les paroles si vous avez le courage de les lire :
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
La pluie les a soudés,
Semble-t-il, l'un à l'autre
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et je les sais qui parlent
Il doit lui dire « Je t'aime ! »
Elle doit lui dire « Je t'aime ! »
Je crois qu'ils sont en train
De ne rien se promettre
Ces deux-là sont trop maigres
Pour être malhonnêtes
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et brusquement, il pleure
Il pleure à gros bouillons
Tout entourés qu'ils sont
D'adipeux en sueur
Et de bouffeurs d'espoir
Qui les montrent du nez
Mais ces deux déchirés
Superbes de chagrin
Abandonnent aux chiens
L'exploit de les juger
La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu c’est triste
Orly, le dimanche,
Avec ou sans Bécaud !
Et maintenant, ils pleurent
Je veux dire tous les deux
Tout à l'heure c'était lui
Lorsque je disais "il"
Tout encastrés qu'ils sont
Ils n'entendent plus rien
Que les sanglots de l'autre
Et puis
Et puis infiniment
Comme deux corps qui prient
Infiniment, lentement,
Ces deux corps se séparent
Et en se séparant
Ces deux corps se déchirent
Et je vous jure qu'ils crient
Et puis, ils se reprennent
Redeviennent un seul
Redeviennent le feu
Et puis, se redéchirent
Se tiennent par les yeux
Et puis, en reculant
Comme la mer se retire,
Il consomme l'adieu
Il bave quelques mots
Agite une vague main
Et brusquement, il fuit
Fuit sans se retourner
Et puis, il disparaît
Bouffé par l'escalier
La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu c'est triste
Orly, le dimanche,
Avec ou sans Bécaud !
Et puis, il disparaît
Bouffé par l'escalier
Et elle, elle reste là
Cœur en croix, bouche ouverte
Sans un cri, sans un mot
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser
Voilà qu'elle se retourne
Et se retourne encore
Ses bras vont jusqu'à terre
Ça y est ! Elle a mille ans
La porte est refermée
La voilà sans lumière
Elle tourne sur elle-même
Et déjà elle sait
Qu'elle tournera toujours
Elle a perdu des hommes
Mais là, elle perd l'amour
L'amour le lui a dit
Revoilà l'inutile
Elle vivra de projets
Qui ne feront qu'attendre
La revoilà fragile
Avant que d'être à vendre
Je suis là, je la suis
Je n'ose rien pour elle
Que la foule grignote
Comme un quelconque fruit
Petit à petit la terre revient à moi, petit à petit je l'apprivoise à nouveau et j'avoue y trouver beaucoup de joie. C'est toujours un instant magique de voir surgir un visage qui vous parle et avec qui on éprouve une grande complicité.
Complicité entre une Maman et son bébé, moments d'éternité, moments uniques qui établissent des liens indescriptibles mais tellement forts. Nous avons toutes ressenti ces petites minutes de jouissance intense, une plénitude vous envahit et c'est un bonheur énorme. Secondes que l'on aimerait éternelles.
Cette "Anbu" va vivre sa vie d'ici quelques semaines mais je sais qu'elle sera dans de bonnes mains. (Anbu, d'origine hindoue signifie "affection, amour").
Une fois n'est pas coutume mais je vous mets un poème tendre :
Chargée
De fruits légers aux lèvres
Parée
De mille fleurs variées
Glorieuse
Dans les bras du soleil
Heureuse
D’un oiseau familier
Ravie
D’une goutte de pluie
Plus belle
Que le ciel du matin
Fidèle
Je parle d’un jardin
Je rêve
Mais j’aime justement.
Je ne suis pas seul – P. Eluard
Le blog a été interrompu, le blog ne se ferme pas, le blog est juste en pause…..
Le chemin de vie est parfois sinueux, complexe. On ne réalise pas souvent ses rêves, son idéal, et ce chemin vous oblige à changer de cap même si votre volonté profonde ne vous y encourage pas.
Lutter contre ses démons, envie de se sentir mieux et cette force de vie qui est ancrée vous emmène vers d’autres cieux. Sans savoir si c’est mieux, sans savoir où l'on va, mais toujours cette petite voix au plus profond de soi qui dit « pars » et ne te retourne pas.
Une petite flamme persistante qui incite à la vie malgré la douleur.
Il est des blessures qui viennent de l’intérieur, il est des blessures difficiles à cicatriser, il est des blessures que seul le temps adoucira …
J’ai changé de cap et « fêlures » s’est trouvée un matin, exprimant cette blessure.
Mais je vais bien.
« Parfois j’imagine qu’il serait bon de se noyer à la surface d’un étang où nulle barque ne s’aventurerait.
Ensuite, ressusciter dans le courant d’un vrai torrent où tes couleurs bouillonneraient. »
(René Char – Parfois j’imagine -)
Ce poème, je l'ai trouvé dans les "carnets de poésie" de Guess Who :
Quelques jours à Barcelone et découvrir une ville vivante, grouillante, bigarrée, cosmopolite, charmante.
Sites, musées, découvertes de ruelles typiques, étroites, nombreuses places ensoleillées au détour de passages bruyants... un régal pour les yeux, l'odorat.
Au parc de Güell, au milieu des merveilles de Gaudi,la mouette s'est reposée sur le plus long banc en céramique du monde.
La Sagradra Familia, incontournable, en construction depuis 1882. Gaudi a consacré 43 ans de sa vie à ce somptueux édifice. L'intérieur de cette église sera terminée en 2010 et l'extérieur en 2030. Une équipe de 300 personnes y travaille sans relâche.
Dans la crypte, j'ai relevé parmi ces splendeurs, une sculpture de Carles Mani créée en 1895.
Et l'atelier des maquettistes :
Un exemple de l'ingéniosité de Gaudi qui s'inspirait de la nature pour l'ensemble de sa création.
Depuis plusieurs semaines, je travaille bénévolement à l'atelier de moulage de ce musée.
C'est une véritable bibliothèque (en 3 D) de moules qui vont de quelques centimètres à plusieurs mètres(David de Michel-Ange) essentiellement classiques.
Cet atelier fut le fruit d'une longue et intense collaboration entre les grands musées européens entamée dans le dernier quart du XIX siècle. Pendant près de 40 ans, ces musées s'échangèrent de grands volumes de copies en plâtre d'oeuvres d'art, de manière à créer un, voire plusieurs, musée de moulages dans chaque état européen, constituant, au fil du temps, de remarquables collections représentatives de l'histoire mondiale de la sculpture. A l'époque, les voyages à l'étranger étaient limités et un tel musée facilitait des études comparatives tout en permettant au grand public d'accéder aux chefs- d'oeuvre de la sculpture de toutes les civilisations et de tous les temps.
Ils utilisent essentiellement des moules à la gélatine qui sont confectionnés à partir d'une empreinte de l'objet prise dans un matériau modelable (cire ou argile) et recouverte d'une chape de plâtre. Après élimination de cette empreinte, la gélatine fondue est coulée dans l'espace de quelques millimètres laissé par celle-ci, entre le modèle et la chape de plâtre, enduits d'une couche de protection (gomme-laque). Cette opération terminée, la chape de plâtre est ouverte pour retirer le modèle, en découpant avec précaution le moule de gélatine.
Par contre, moins solides que l'élastomère , ils ne peuvent reproduire que 2 ou 3 exemplaires en plâtre. Il faut donc refaire fondre de la gélatine et recommencer tout le processus (très long).
Je travaille donc dans ce merveilleux endroit et pour le moment, je suis plutôt du côté des préparations des moules, réparations, nettoyage, préparation de la gélatine, coulage en plâtre. Inutile de vous dire que tout cela est passionnant.
Pour la réalisation de ce moule, deux jours furent nécessaires avant de procéder au coulage du plâtre (obligation d'attendre une nuit entre la coulée de la gélatine, casser le lendemain le plâtre ayant servi à fermer ce moule, retirer l'original, traitement à l'alun puis à la vaseline avant de recevoir, le surlendemain, la couche de plâtre).
Tramontane, autan, zéphyr, bise, pampero, simoun, chammal, cers, bise, blizzard ...... ils sont là, tournoyants, froids, réchauffants, bénéfiques, cataclysmiques mais primordiaux pour l'équilibre de la planète.
Hegoa fait face au vent, l'affronte, le hait, résiste et en même temps l'aime, l'amadoue et ne peut se résigner à s'en aller. Elle ressent ce besoin vital d'aller à la pointe du rocher, face à l'océan. S'aérer, reprendre des forces, regarder au loin, rêver, braver les éléments qui l'entravent.
Et en prime, mon petit frère a eu la bonne idée de la représenter en peinture. Merci Fra.